Les traitements lourds contre le cancer ne justifient pas d’arrêter de bouger

(Belga) Les exercices physiques ne sont pas contre-indiqués en cas de traitement lourd contre le cancer, indique une étude du Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé (KCE). Les personnes soumises à une chimiothérapie ou à une radiothérapie ne doivent donc pas arrêter leurs activités physiques.

Les patients atteints d’un cancer doivent souvent faire face à un traitement lourd. Pour les aider, des thérapies de soutien existent telles que le traitement contre la douleur, le soutien psychosocial, l’adoucissement des effets secondaires et les exercices physiques. Le KCE va évaluer, à travers une série de 4 rapports, quelles sont les thérapies présentant un bénéfice scientifiquement prouvé. Pour ce premier rapport, le KCE s’est penché sur les exercices physiques pratiqués pendant ou juste après un traitement par chimiothérapie et/ou radiothérapie. Par exercice physique on entend n’importe quel type de mouvement du corps, réalisé régulièrement au cours d’un certain laps de temps. Il peut s’agir de marche, de vélo, de natation ou de fitness. Il peut aussi s’agir d’exercices initiés sous la supervision d’un thérapeute, que le patient poursuit ensuite individuellement. Pour la plupart des cancers, il n’y a aucune preuve scientifique fiable démontrant que tel ou tel type d’exercice physique aurait un effet plus favorable sur la qualité de vie, la fatigue ou l’endurance du patient. D’un autre côté, aucun effet négatif n’a pu également être démontré et il semble que l’exercice physique ne soit pas dangereux pour le patient cancéreux. Face à ce manque de preuves fiables, le KCE plaide pour la mise sur pied de grandes études de qualité. (NLE)

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