Les syndicats du SPF Justice dénoncent des pressions internes contre la grève

(Belga) « Certains chefs au sein de l’ordre judiciaire font pression sur leurs agents afin de les empêcher de participer à la grève du 13 décembre », dénoncent, lundi dans un communiqué, les syndicats du SPF Justice. Ces pressions se caractérisent par du chantage à l’emploi. Les supérieurs indiquent aux agents qu’ils risquent de perdre leur emploi s’ils participent à la grève, explique Serge De Prez, secrétaire permanent CSC Services publics.

Les syndicats expliquent qu’ils ont dénoncé la situation auprès de la Directrice générale de l’ordre judiciaire, du président du Comité de direction et du cabinet de la ministre de la Justice, Annemie Turtelboom. Selon les syndicats, toujours, la Directrice générale ne compte pas sensibiliser les supérieurs concernés. « La décision de la Directrice générale a été de cautionner ce déni de droit par un laisser-faire et d’estimer lâchement qu’il appartient aux organisations syndicales la responsabilité de rappeler la loi à son personnel », précise le communiqué. La menace de grève en front commun syndical avait été précisée à la fin du mois de novembre, le secrétaire CSC Luc Neirynck évoquant l' »immobilisme général » qui régnerait actuellement au SPF Justice. Le volet social de la réforme de la Justice est en cause. Un des motifs du mécontentement syndical est l’absence actuelle de perspectives d’évolution de carrière pour le personnel judiciaire (greffiers, juristes du parquet, secrétaires…), les primes de compétence permettant d’évoluer dans l’échelle salariale ayant été supprimées. (Belga)

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