Les syndicats défendent une meilleure représentation des travailleurs du fast-food

(Belga) En solidarité avec l’action mondiale des travailleurs du secteur de la restauration rapide (fast-food), plusieurs dizaines de militants syndicaux FGTB-Horval et CSC Alimentation ont distribué des tracts d’information, jeudi de 11h30 à 12h30, devant le restaurant McDonald’s, situé place de la Bourse à Bruxelles.

À la suite de la réunion du syndicat européen EFFAT (European federation of food agriculture and tourism) du 24 avril dernier et de la première réunion internationale des syndicats du fast-food des 5 et 6 mai, les travailleurs européens ont décidé de soutenir les syndicats américains actuellement en campagne pour une augmentation salariale. Selon leurs chiffres, le salaire est actuellement en moyenne de 7,25 dollars/heure, soit 5,25 euros/heure. Les syndicats relèvent l’écart salarial dans l’industrie new-yorkaise du fast-food, dont le chiffre d’affaires annuel s’élève à 200 billions de dollars. Le salaire journalier moyen d’un cadre CEO (Chief executive officer) est ainsi donné à 25.000 dollars contre 11.000 dollars pour le salaire annuel moyen d’un travailleur. Les syndicats belges remarquent des différences dans les attitudes des employeurs du fast-food d’un pays à l’autre, même en Europe. « En Belgique, on constate que les chaînes de restauration rapide, et plus particulièrement McDonald’s, essaient de limiter le contrôle syndical », relève Alain Detemmerman, co-président de la FGTB-Horval. « La plupart des restaurants McDonald’s sont des franchisés. On a seulement réussi à avoir une délégation syndicale chez un franchisé qui regroupe trois restaurants. D’autres marques comme Quick ont, elles, instauré des conventions globales », ajoute-t-il. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire