Les services de police insuffisamment préparés pour les situations d’urgence

(Belga) Les services de police ne sont pas assez préparés pour réagir à des situations d’urgence, selon un rapport du Comité P qui estime que les plans d’interventions, les évaluations et les systèmes de communication sont défaillants, peut-on lire mardi dans De Tijd.

Le Comité P a étudié la capacité de réaction de la police dans des situations telles qu’une catastrophe ferroviaire, une importante explosion au gaz ou des attentats. Et il relève dans son rapport final de nombreux manquements. Lors d’un première enquête réalisée en 2009, le Comité P avait constaté que l’organisation d’exercices de préparation à ce type de situations ne se déroulaient déjà plus partout. Par ailleurs, dans certains cas, les policiers étaient au courant de l’exercice et du scénario de celui-ci avant d’y participer. En 2011 et 2012, le nombre d’exercices catastrophes a augmenté mais la police n’en tirait pas assez de leçons. Sur les 429 exercices organisés, le Comité P n’a ainsi trouvé que 59 rapports d’évaluation rédigés par les services de coordination compétents. Selon le Comité P, la Belgique a besoin d’une institution qui tirerait les leçons des exercices mais qui agirait aussi préventivement. Une plate-forme d’information digitale sur les situations d’urgence devrait par ailleurs être mise en place. Le Comité P conclut également que le service de communication Astrid est parfois défaillant, que les services de police ne savent pas toujours clairement qui doit prendre l’initiative et qu’il règne encore une certaine confusion de rôles entre la police, les pompiers et les autres services de secours. (Belga)

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