Les représentants d’étudiants réclament un cadastre de l’offre médicale spécialisée

(Belga) Le Comité InterUniversitaire des étudiants en Médecine de la Fédération Wallonie-Bruxelles (CIUM) et la VGSO, qui représente les étudiants flamands en médecine, ont demandé vendredi aux autorités, par voie de communiqué, de réexaminer les quotas fédéraux d’attribution des numéros INAMI et réclamé l’obtention d’un cadastre de l’offre médicale spécialisée.

Le Soir rapportait vendredi qu’on attend plus de 3.000 diplômés en médecine d’ici 2017, pour 1.886 numéros Inami disponibles, soit 1.120 de trop. Pour les représentants d’étudiants, sur 6.500-7.500 médecins diplômés entre 2014 et 2020, seuls 2.830 recevront leur numéro INAMI, ce qui signifie que deux tiers des étudiants ne pourront exercer à cet horizon. Le CIUM et la VGSO suggèrent un second lissage, qui permettrait d’augmenter les numéros INAMI à posteriori. Pour les deux organisations, il est nécessaire d’établir un cadastre de l’offre spécialisée pour cibler les disciplines en pénurie et d’adapter les quotas fédéraux. En effet, selon le CIUM et la VGSO, la pénurie a notamment pour conséquence une hausse des honoraires, des dépenses de soins de santé et une aggravation des conditions de travail. Elles revendiquent également une évaluation continue de l’activité médicale via des cadastres annuels. Les deux organisations dénoncent aussi le fait qu’aucun changement n’est intervenu ces dernières années concernant les quotas INAMI en matière de médecine générale « alors que la pénurie est démontrée depuis 2008 ». Le CIUM et la VGSO réclament enfin une réponse au manque de maîtres et de places de stage, via notamment une hausse des moyens des services de stage, qui posera surtout problème en 2018, quand les derniers diplômés en sept ans croiseront les premiers en six ans. (Belga)

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