Les pouvoirs publics moins efficients en Belgique, selon la FEB

(Belga) Les pouvoirs publics belges n’offrent pas des prestations à la hauteur de la pression fiscale subie par les citoyens et les entreprises, selon une étude de la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB) relayée jeudi par La Libre Belgique et La Dernière Heure. La fédération patronale réclame donc un « pacte d’efficience ».

Les ménages et entreprises belges subissent une pression fiscale de l’ordre de 45% du PIB, selon la Commission européenne, et les coûts de fonctionnement des pouvoirs publics sont parmi les plus élevés en Europe, indique la FEB. Ces dépenses, plus élevés en Belgique que chez ses pays voisins, ne se justifient pourtant pas par une meilleure efficience des pouvoirs publics, d’après l’étude. La fédération patronale indique donc que des économies doivent être réalisées dans les quatre grands secteurs qui monopolisent la plupart des dépenses de fonctionnement: les services généraux (2,9% du PIB belge contre 2,3% en Allemagne et 1,9% aux Pays-Bas), l’ordre et la sécurité publics (1,7% du PIB contre 1,5% en Allemagne et en France), les affaires économiques (1,9% du PIB belge contre 1,8% en moyenne chez les pays voisins) et l’enseignement (5,8% du PIB contre 4,2% chez les pays voisins). La FEB appelle le monde politique à conclure « un pacte d’efficience global » et à réaliser des gains d’efficience à hauteur de 0,9% du PIB lors de la prochaine législature, soit quatre milliards d’économie. Selon la fédération, ces diminutions de dépenses pourront notamment aider les pouvoirs publics à équilibrer les comptes et à réduire les charges sur le travail sans augmenter la pression fiscale. (Belga)

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