Les perspectives de réinsertion sociale de Marc Dutroux insuffisantes, selon le TAP

(Belga) Le tribunal de l’application des peines (TAP) de Bruxelles a refusé lundi la demande de Marc Dutroux à pouvoir bénéficier d’un bracelet électronique en raison de l’absence de perspectives de réinsertion sociale, a indiqué lundi Luc Hennart, premier président du tribunal de première instance de Bruxelles. Cette décision ne constitue cependant pas un obstacle à une éventuelle libération conditionnelle, a précisé le magistrat lors d’une conférence de presse.

La loi prévoit que la surveillance électronique, comme demandée par Marc Dutroux, peut être accordée en l’absence de quatre contre-indications: des perspectives de réinsertion sociale insuffisantes, la possibilité que le condamné importune les victimes, son attitude à leur égard et le risque de récidive. « Le tribunal de l’application des peines a constaté la présence de cette première contre-indication », a commenté Luc Hennart sans donner plus de précisions. « Il n’a donc pas étudié les autres. » Le TAP a par ailleurs refusé d’accorder à Marc Dutroux une permission de sortie, lui permettant de finaliser son plan de réinsertion. « Ce plan de reclassement n’était pas au point », a précisé le magistrat. Marc Dutroux ne pourra pas introduire de nouvelle demande de bracelet électronique avant le 15 février 2014. La décision du TAP ne constitue cependant pas un obstacle à une éventuelle demande de libération conditionnelle. Elle pourrait en théorie avoir lieu le 30 avril prochain, après que le détenu ait purgé un tiers de sa peine. Marc Dutroux a également la possibilité d’introduire une demande de détention limitée. Il pourrait ainsi aménager sa peine en ne retournant en prison que le soir et le week-end, par exemple. (DDM)

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