Les legs aux associations caritatives sont en hausse

(Belga) Entre 2006 et 2011, les legs aux associations caritatives ont pratiquement doublé, a indiqué mercredi le coordinateur de la campagne Testament.be, Patrice Macar. La pratique a pris de l’ampleur ces 15 dernières années, bien que la Belgique ait du retard en la matière par rapport aux pays étrangers.

La deuxième édition de la journée internationale du testament se tiendra jeudi 13 septembre. Le but de cette journée d’action est de sensibiliser la population à la possibilité de soutenir une organisation de bien public dans le cadre des successions. En Belgique, le SPF Finance recensait 660 legs aux associations caritatives en 2006, contre 1.300 en 2011, a précisé M. Macar. Les associations qui remportent le plus du succès se situent souvent dans la recherche médicale ou la protection des animaux. « Cette pratique se rencontre surtout chez les personnes qui n’ont pas de famille proche », assure Lorette Rousseau, présidente de la Fédération royale du Notariat belge. La formule des « legs en duo » s’avère alors avantageuse. Si les personnes sans famille désirent avantager des amis ou des connaissances (fortement taxés en droits de succession), elles peuvent léguer une partie de leur patrimoine à une association caritative, qui se charge de payer la totalité des droits de succession, tandis que leurs amis héritent d’une somme moins importante, mais nette de droits de succession. Le gain fiscal pour les héritiers est donc important. Toutefois, « la somme léguée à l’association caritative doit être substantielle », précise Mme Rousseau. « Mais la Belgique a encore de gros efforts à faire en la matière », affirme le directeur de la Fondation pour les Générations Futures, l’une des organisations caritatives partenaires de Testament.be. « Beaucoup de personnes ne savent pas qu’elles peuvent utiliser leur testament pour une bonne cause. » (Zoonar/Erwin Wodicka)

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