Les jeunes ont une image passive et stéréotypée dans les médias, selon le CSA

(Belga) Les enfants et les adolescents sont sous-représentés dans les médias télévisés de la Fédération Wallonie-Bruxelles, selon un baromètre du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) présenté jeudi. A part les journalistes, les jeunes de moins de 30 ans bénéficient d’ailleurs d’un accès limité à la parole, avec une image souvent stéréotypée et passive.

Le premier baromètre « Image et représentations des enfants et des jeunes dans les médias télévisés de la Fédération Wallonie-Bruxelles » a analysé la présence médiatique des intervenants entre 3 et 30 ans, dans 2.455 programmes belges francophones répartis sur une semaine. Soit près de 1.600 heures de programme. D’après les résultats de l’étude, les jeunes adultes sont « très présents » à la télévision par rapport aux enfants et aux adolescents. Les 19-30 ans regroupent près de trois-quarts des jeunes identifiés sur les écrans alors que les 13-18 ans sont deux fois moins représentés qu’ils ne le sont dans la population belge. Mais les jeunes journalistes et animateurs ont un poids important dans le temps de parole accordé à leur catégorie d’âge, tempère le CSA. Hors cette présence médiatique professionnelle, 82% des jeunes ne s’expriment pas et restent cantonnés à un rôle de « simple figurant ». Plus l’âge croît, plus les intervenants sont considérés avec sérieux, constate par ailleurs le baromètre. Les jeunes sont souvent sommairement identifiés et interviennent rarement « dans des rôles prestigieux » (expert, porte-parole). Ils sont plutôt sollicités pour des sujets culturels et sportifs (54% des cas) et les adolescents particulièrement au titre d’élèves. (Belga)

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