Les jeunes Belges ayant participé au projet sur la Syrie veulent continuer l’action

(Belga) La vingtaine de jeunes Belges ayant participé au projet médiatique « Quand la Syrie parle aux jeunes, les jeunes nous parlent du monde » montrent une réelle motivation à continuer des actions du même genre, selon Philippe Hensmans d’Amnesty International. Lui-même espère mettre sur pied un prolongement avec Bernard De Vos, Délégué Général aux Droits de l’Enfant.

Les vingt Bruxellois âgés de 15 à 25 ans avaient été « recrutés » via un appel dans des maisons de jeunes et une école francophones. « Certains sont étudiants du supérieur, ils n’étaient pas tous musulmans et ne se connaissaient pas, mais ils avaient en commun un réel intérêt pour la problématique des Belges partis combattre en Syrie », raconte Philippe Hensmans. « Toutefois, aucun d’entre eux n’avait de lien direct avec un jeune parti là-bas. » Du 20 au 28 juin, ils se sont subdivisés en petits groupes, par média, et ont rencontré politiques, activistes, Belges partis au combat ou hésitant à partir… Le résultat de leurs réflexions a été relayé dans différents médias. « Le projet est actuellement en cours d’évaluation, » précise Philippe Hensmans, qui faisait partie de son organisation. « Nous voyons déjà que les participants ont envie de continuer d’eux-mêmes, ou de s’engager dans l’humanitaire. Bernard De Vos et moi travaillons aussi sur un projet plus fixe. Rien n’est encore décidé, mais nous voudrions faire travailler des jeunes sur d’autres questions de société, leur donner régulièrement les moyens de discuter et de produire quelque chose de concret à destination des médias. Le but est double: que leur avis ait une place, et qu’ils servent de passeurs auprès des autres jeunes, en suscitant le débat. » (Belga)

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