Les gens du voyage ont plus de mal à trouver un terrain d’accueil en période préélectorale

(Belga) Le nombre de fermetures de terrains destinés aux gens du voyage est en hausse en cette période préélectorale dans plusieurs communes, remarque Ahmed Ahkim, directeur du Centre de Médiation des Gens du Voyage en Wallonie (CMGVW). C’était déjà le cas en 2006, année des dernières élections communales. Le phénomène se marque davantage en provinces de Liège et du Hainaut.

« Un nombre trop important de terrains ont fermé ces derniers mois », déclare Ahmed Ahkim, directeur du CMGVW. L’organisme ne dispose pas encore de statistiques précises pour 2012 car l’année est en cours, mais l’augmentation des expulsions et des interdictions serait palpable. Les provinces de Liège et du Hainaut, surtout, ont été marquées par le phénomène. Au-delà du problème de report sur les autres terrains, le CMGVW explique que les expulsions des gens du voyage créent des tensions et renforcent le sentiment d’insécurité parmi la population. « Contrairement à l’idée reçue selon laquelle la population serait inquiète de la présence des nomades, c’est davantage l’expulsion de ces personnes qui suscite l’angoisse car elle laisse penser que les gens du voyage sont une source de problèmes », remarque Ahmed Ahkim. Plusieurs dizaines de terrains destinés aux séjours temporaires des gens du voyage tels que parkings, pâtures et terrains de sport inutilisés existent en Flandre et en Wallonie. Sur Bruxelles, il existe un terrain aménagé à Haren pour des plus longs séjours. Mais il est provisoirement fermé en raison de travaux d’aménagement. (BUL)

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