Les fraudes au compteur des voitures d’occasion ont fortement baissé grâce au Car-Pass

(Belga) Alors qu’en 2000, on comptait encore 60.000 cas de fraude au compteur des voitures d’occasion, depuis l’introduction du système Car-Pass en 2006, ce chiffre a fortement baissé. « Il est tombé à 1.247 cas en 2012, soit 0,02% du marché », s’est réjoui lundi Melchior Wathelet, secrétaire d’Etat fédéral à la Mobilité (CDH), à l’occasion de la remise du cinq millionième Car-Pass.

Ce document obligatoire indique le kilométrage connu et toutes les informations sur l’histoire du véhicule que l’on veut vendre sur le marché de l’occasion. Cela permet ainsi de vérifier l’exactitude du kilométrage. Lors de son lancement, « tout le monde était fort sceptique face à ce système. Mais, avec l’appui du pouvoir législatif, ce système fonctionne remarquablement bien et est un exemple pour l’Europe », se félicite le président de Car-Pass, Philippe Mertens. Avant l’introduction du système, près de 100.000 voitures d’occasion étaient vendues chaque année avec un compteur kilométrique trafiqué. « Cette fraude était non seulement préjudiciable aux consommateurs, mais aussi à la sécurité routière », explique Melchior Wathelet. Le système Car-Pass est unique en Europe. Il n’y a donc aucun contrôle sur le kilométrage des véhicules d’occasions importés dans notre pays. Une enquête récente réalisée sur de tels véhicules provenant des Pays-Bas a révélé qu’en 2012, 13,3% des compteurs avaient été trafiqués. Melchior Wathelet espère donc que l’Europe s’inspirera du modèle belge. En attendant que des avancées soient enregistrées sur le plan européen, un accord bilatéral avec les Pays-Bas pourrait bientôt voir le jour. « Le secteur de la voiture d’occasion a fait son autocritique et cela fonctionne beaucoup mieux aujourd’hui », a conclu le secrétaire d’Etat fédéral à la Mobilité. (Belga)

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