Les étudiants manifesteront mercredi pour réclamer un refinancement de l’enseignement

(Belga) Les étudiants tant du nord que du sud du pays manifesteront ce mercredi dans plusieurs villes du pays pour réclamer, à deux mois des élections du 25 mai prochain, un refinancement de l’enseignement, soumis depuis plusieurs années à des mesures d’économies.

« Tous les acteurs de l’enseignement souffrent du manque de financement », fait valoir Julie Belien, présidente de la Fédération des étudiants francophones (FEF). « Locaux en mauvais état, équipement obsolète, nombre de places insuffisant, manque d’encadrement, d’assistants et de professeurs, horaires de bibliothèques et espaces d’études inadaptés, conditions de travail lourdes, absence de réfectoire ou d’infrastructure sportive, .. La qualité de l’enseignement est directement touchée! « , insiste-t-elle. Cette journée d’action nationale en faveur d’un « enseignement de qualité » est organisée par la FEF, son homologue flamand VVS ainsi que le Comité des élèves francophones (CEF). Elle également appuyée par l’ensemble des syndicats du secteur. Ce journée de protestation sera marquée par cinq manifestations dans différentes villes du pays. A Bruxelles, les étudiants se rassembleront ainsi dès 12h30 sur le campus du Solbosch de l’ULB, à Ixelles. A Liège, le rendez-vous est fixé à 13h00 place Saint-Paul. A Louvain-la-Neuve, les protestaires se retrouveront à 12h45 place des Wallons, et à 14h00 sur la place du Grognon, à Namur. En Flandre, une seule manifestation est prévue. Celle-ci débutera à 14h00 devant la bibliothèque HoGent. Vu l’impécuniosité de la Fédération Wallonie-Bruxelles, l’enseignement supérieur francophone est soumis depuis 1999 au principe de « l’enveloppe fermée », lequel impose une stabilisation des subsides aux établissements supérieurs alors que le nombre d’étudiants inscrits à sensiblement augmenté dans l’intervalle. Cette situation place les universités et écoles supérieures dans des situations de plus en plus délicates. Mardi, le conseil d’administration de l’ULB a d’ailleurs approuvé une motion pour dénoncer la réduction des allocations par étudiant dans l’enseignement qui ont « baissé de 17,95% entre 1991 et 2007 », dénonce le texte. L’université bruxelloise peine actuellement boucler son budget 2014 pour lequel elle doit faire face à une diminution de son allocation publique de l’ordre de un million d’euros, ce qui a suscité il y a une dizaine de jours quelques tensions sociales. (Belga)

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