Les Équipes Populaires appellent à raccommoder l’effilochement de la couverture sociale

(Belga) Une soixantaine de personnes ont participé à l’action pour le maintien d’une couverture sociale étendue, mise en place par l’organisation d’éducation permanente « Les Équipes Populaires », qui s’est tenue, vendredi, à 10 heures, devant l’entrée de la gare centrale, à Bruxelles.

La campagne « Une couverture de laine, c’est bien… Une couverture sociale, c’est mieux » défend qu’une couverture sociale sans trou évite de distribuer des couvertures de laines par la suite. Sur fond d’accordéon, des scènes ont théâtralisé la vie, du fond de leur lit, d’un jeune chômeur, d’un homme en fin de carrière qui a perdu son emploi, d’une pensionnée et d’une personne qui souffre d’une grave maladie. Les militants ont ensuite cousu entre elles des couvertures reprenant leurs revendications pour former la toile d’un trampoline symbolisant le système social qui permet de rebondir sur les accidents de la vie. « On sent que le système d’assurance sociale est en train de glisser vers une logique d’assistance sociale », commente la présidente des Équipes Populaires, Christine Steinbach. « La dégressivité accrue des allocations ou le recul de l’accès au chômage des jeunes augmentent la fréquentation des CPAS qui seront contraints de faire des choix parmi leurs projets. » Contre le creusement de l’écart salarial, les Équipes Populaires demandent en ces temps d’austérité une répartition plus juste de l’effort. Plutôt que de perforer le filet social des pauvres, elles plaident pour un élargissement du financement de la sécurité sociale aux revenus du capital et de l’immobilier. (JAV)

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