Les enquêteurs de l’ONU sur les armes chimiques sont arrivés aux Pays-Bas

(Belga) Les enquêteurs de l’ONU sur les armes chimiques sont arrivés samedi en fin d’après-midi aux Pays-Bas, où siège l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), a-t-on appris auprès de l’OIAC.

« L’avion a atterri à l’aéroport de Rotterdam vers 17h00 » (15h00 GMT), a indiqué à l’AFP Michael Luhan, le porte-parole de l’OIAC. « Une voiture doit emporter les échantillons vers le laboratoire et d’autres véhicules (doivent emmener, nldr) les enquêteurs vers les bâtiments de l’OIAC », à La Haye, a-t-il ajouté. L’équipe des enquêteurs avait quitté le Liban dans la matinée et embarqué à bord d’un avion affrété par le gouvernement allemand. L’équipe d’experts, dirigée par le Dr Aake Sellström, était arrivée le 18 août pour enquêter sur plusieurs sites où régime et rebelles s’accusaient d’avoir eu recours à des armes chimiques, mais depuis lundi, elle concentrait ses travaux sur les sites d’une attaque massive le 21 août près de Damas. Selon Washington, 1.429 personnes dont 426 enfants sont morts dans cette attaque, que les Etats-Unis imputent au régime syrien. Damas nie être responsable de cette attaque et en attribue la responsabilité à la rébellion. « Les échantillons doivent être envoyés dans une demi-douzaine de laboratoires à travers le monde, dans des pays qui ne sont pas impliqués politiquement », a expliqué M. Luhan. « Chaque échantillon, qu’il s’agisse d’échantillons de sols, d’eau ou de sang, doit être divisé en deux et chaque partie sera envoyée dans un laboratoire différent afin d’obtenir des résultats fiables », a-t-il ajouté, assurant que le processus prendrait « au minimum deux semaines ». L’OIAC, organe exécutif de la Convention sur les armes chimiques conclue sous l’égide de l’ONU, est chargée de veiller au respect de cette convention, qui prévoit la destruction de ce type d’armes. (Belga)

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