Les détenus purgent des peines plus longues avant d’être libérés

(Belga) Les détenus doivent purger des peines de plus en plus longues avant de pouvoir bénéficier d’une libération conditionnelle. Une des explications de cette tendance est l’usage de plus en plus fréquent des bracelets électroniques, rapportent Het Belang van Limburg et Gazet van Antwerpen jeudi.

Les détenus restent actuellement en moyenne 14,5 mois de plus en prison que la date à partir de laquelle ils peuvent bénéficier de la libération conditionnelle en pratique. La principale explication est que le tribunal d’application des peines, qui existe depuis le 1er février 2007, opte plus souvent pour la détention limitée (autorisation de quitter la prison en journée) et la surveillance électronique (au moyen d’un bracelet) comme préparation à la liberté conditionnelle. Il apparaît également que le nombre de détenus qui purgent leur peine dans son intégralité augmente à nouveau. En 2006, 342 détenus ont été libérés après avoir effectué l’entièreté de leur peine. En 2011, ils étaient 620. Les chiffres proviennent d’une étude relative aux tribunaux d’application des peines menée par deux chercheurs liés à l’Institut National de Criminalistique et de Criminologie (INCC). (PVO)

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