Les députés veulent y voir clair sur la gestion du Samusocial bruxellois

(Belga) Les députés bruxellois veulent y voir plus clair sur la gestion du Samusocial, l’asbl subsidiée par la Commission communautaire commune pour venir en aide aux nombreux sans-abri de la capitale, mais il s’en trouve très peu, pour remettre en cause le travail utile de l’association dans cette problématique. C’est du moins ce qu’il est ressorti des questions d’actualités posées aux ministres bruxellois, vendredi au sujet de ce dossier et d’informations recueillies dans les couloirs du parlement.

Les ministres chargées de l’Aide aus Personnes Evelyne Huytebroeck et Brigitte Grouwels ont été interrogées par Michel Colson (FDF), Elke Roex (sp.a) et Pierre Migisha (cdH). Ce dernier s’est fait volontiers le relais des critiques sévères formulées la veille par le cheffe de file du cdH, Joëlle Milquet, dans l’opposition à la Ville de Bruxelles, non seulement sur le « manque totale de transparence » dans la gestion financière de l’asbl et ses flux de et vers la CPAS de la Ville, mais aussi sur la rémunération de la directrice du Samusocial, Pascale Peraita, jugée « choquante ». Sur ce dernier point, il a été partiellement rejoint par la ministre Huytebroeck qui a jugé cette rémunération a priori excessive. Le député FDF Michel Colson s’est quant à lui refusé « d’entrer dans le jeu du règlement de compte de Mme Milquet » pour tenter d’y voir plus clair. Il compte d’ailleurs interpeller les ministres pour entrer en temps opportuns plus dans le détail de la gestion de l’asbl et de la gestion des subsides. Sans contester le mérite du travail accompli par le Samusocial, il a souligné qu’en 2003 déjà, il avait démissionné du Conseil d’administration de l’asbl tout comme la députée Ecolo Anne Herscovici pour protester contre le manque de transparence dans la gestion financière l’association. (Belga)

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