Les demandes de libération conditionnelle et détention limitée d’Aubin Bellens refusées

(Belga) Le tribunal d’application des peines de Mons a décidé de répondre par la négative à la demande de libération conditionnelle d’Aubin Bellens, 22 ans. Ce dernier avait été condamné en mars 2011 par le tribunal correctionnel de Charleroi à deux ans de prison ferme. Il avait été surpris lors d’une tentative de cambriolage à Charleroi alors qu’il était en congé pénitentiaire.

En outre, Aubin Bellens avait été impliqué, alors qu’il n’avait que seize ans, dans le meurtre du boulanger de Jamioulx. Ses « complices » affirmaient même que c’était lui qui avait tiré. Il avait alors été placé par le tribunal de la jeunesse à l’IPPJ de Braine-Le-Château. Il n’avait comparu qu’en tant que témoin au procès de ses « complices », devant la cour d’assises de Mons. Le tribunal d’application des peines a entre autres tenu compte de l’audition du directeur de la prison de Namur où est incarcéré Aubin Bellens. Celui-ci avait expliqué que le comportement d’Aubin Bellens demeurait problématique en détention. Il avait déclaré que « si son implication dans certains agissements n’avait pas pu être établie, sa présence systématique lors du déroulement de ceux-ci demeurait interpellante ». Selon le directeur de la prison, le risque que le détenu commette à nouveau des infractions graves ne pouvait être écarté. Enfin, il préconisait, avant une libération, des sorties à but thérapeutique. En mai 2013, la direction de l’établissement émettra un nouveau rapport. Aubin Bellens pourra alors introduire une nouvelle demande de libération. (PCA)

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