Les débats sur les PV manquants se poursuivront le 17 juin devant la chambre des mises

(Belga) La chambre des mises en accusation de Bruxelles s’est à nouveau penchée mardi sur la question de savoir si l’Opération Calice, l’enquête judiciaire sur des abus sexuels commis au sein de l’Eglise catholique, pouvait se poursuivre après la disparition de plusieurs procès-verbaux que contenait le dossier. La chambre des mises avait déjà étudié cette question en janvier dernier, mais il était apparu que le nombre de pièces manquantes dépassait les 445 initialement dénombrées. Les débats se poursuivront le 17 juin.

La disparition de 445 pièces du dossier avait été constatée en octobre 2012, soit peu de temps avant que le juge d’instruction Wim De Troy, qui fut d’abord chargé du dossier, ne soit relayé par la juge d’instruction Calewaert. Une série de pièces auraient été malencontreusement jetées par une femme de ménage et une autre partie aurait été emmenée par un greffier chez lui. Lorsque la juge Calewaert a repris le dossier, elle a constaté la disparition des pièces et a dressé un procès-verbal. Le dossier a été reconstitué grâce à des photocopies et la chambre des mises en accusation de Bruxelles a ordonné en février de l’an dernier la poursuite de l’enquête. Cet arrêt a cependant été cassé par la Cour de cassation, notamment en raison du fait que l’ancien évêque Roger Vangheluwe et son avocat n’avaient pas été entendus. Lorsqu’en janvier dernier, la chambre des mises s’est à nouveau penchée sur la poursuite éventuelle de l’Opération Calice, il est apparu que le nombre de pièces manquantes dépassait les 445 initialement dénombrées. Des copies ont entre-temps été ajoutées au dossier, mais la question demeure de savoir si l’affaire peut se poursuivre en l’absence de toutes les pièces originales. Les débats se poursuivront le 17 juin. (Belga)

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