Les conservateurs entrent à leur tour dans la bataille pour la Commission européenne

(Belga) Le Parti populaire européen, qui regroupe le centre droit, a engagé jeudi le processus de désignation de son candidat pour la présidence de la Commission européenne, et plusieurs prétendants sont déjà en lice.

La chancelière allemande, Angela Merkel, a donné son aval au lancement de ce processus au cours d’une réunion des chefs des gouvernement et de parti membres du PPE organisée près de Bruxelles avant l’ouverture du sommet des dirigeants de l’Union européenne, ont indiqué à l’AFP plusieurs sources. Mme Merkel s’était jusqu’à présent dite réservée sur ce processus. L’élection se déroulera au cours de la convention du PPE organisée le 6 mars à Dublin, a déclaré à l’issue de la réunion le président du PPE, le Français Joseph Daul. Plusieurs premiers ministres ou anciens chefs de gouvernement sont déjà sur les rangs : l’Irlandais Enda Kenny, le Finlandais Jyri Katainen, le Polonais Donald Tusk et, depuis peu, l’ancien Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker. Après avoir longtemps démenti être intéressé, ce dernier vient de confier au quotidien français Le Monde être « prêt si on me le demande ». Le commissaire européen français, Michel Barnier, se dit également prêt à se porter candidat si on le lui demande au PPE. Le candidat sélectionné par le PPE sera en lice contre les candidats des autres groupes politiques du Parlement européen, en premier lieu l’allemand Martin Schulz pour les socialistes, actuellement la deuxième force du Parlement européen derrière le PPE. Chez les libéraux, le chef de groupe au Parlement européen Guy Verhofstadt et le commissaire européen Olli Rehn se posent en duel. Le président de la Commission européenne devra obtenir les votes de la majorité des eurodéputés élus aux européennes en mai. (Belga)

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