Les besoins des personnes handicapées doivent intégrer la vie sexuelle

(Belga) Les besoins des personnes handicapées listés dans le Code réglementaire wallon de l’action sociale et de la santé doivent comprendre ceux relatifs à la vie affective et sexuelle, a affirmé mardi la commission de la santé du parlement wallon, dans une résolution adoptée à l’unanimité sur un sujet de société réputé tabou.

Ces besoins doivent aussi être pris en considération dans le projet pédagogique d’établissement et dans les projets individuels, ajoute ce texte initié par le député wallon Matthieu Daele (Ecolo), et qui a fait l’objet d’un amendement collectif des autres groupes (PS, MR et cdH). Actuellement, « contrairement à ce qui a été mis en place en Région bruxelloise, les institutions wallonnes d’accueil ne doivent pas obligatoirement traiter cette question », a fait observer le député écologiste. Le texte demande aussi au gouvernement de mettre en place des structures de formation, d’informations et d’échanges concernant la vie affective et sexuelle des personnes handicapées. Il s’agit d’informer et orienter les personnes handicapées et leurs proches, mais aussi d’aider les professionnels du secteur du handicap face à cette réalité. Un appel à projet lancé par la ministre wallonne de la Santé Eliane Tillieux pour créer un centre de ressources Handicap et sexualité se clôturait ce mardi. Trois organismes se sont portés candidats. La ministre a ajouté souhaiter la mise en place d’une Education à la vie relationnelle, sexuelle et affective (EVRAS, récemment officialisée comme objectif général de l’enseignement) adaptée au handicap et ce, dès le plus jeune âge. (Belga)

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