Les acteurs des droits des jeunes prônent une réforme de la politique d’exclusion scolaire

(Belga) Plusieurs acteurs de la défense de droits de l’enfant et de la jeunesse ont mis en garde mardi contre les conséquences « durables » et « parfois dramatiques » des mesures définitives d’exclusion scolaire. Quelque 2.000 jeunes sont visés par pareille mesure chaque année en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Dans un rapport publié mardi, le Délégué général aux droits de l’enfant, l’Observatoire de l’Enfance, de la Jeunesse et de l’Aide à la jeunesse, le mouvement sociopédagogique ChanGements pour l’égalité ainsi qu’un collectif d’associations bruxelloises, dont le service d’Aide en Milieu Ouvert AtMOsphères, mettent en garde contre les effets de cette pratique qui tend, selon eux, à se banaliser. « L’exclusion définitive touche les enfants durablement, et tout particulièrement les élèves déjà fragilisés. Ses conséquences peuvent être dramatiques », notent ces différents acteurs qui formulent une série de recommandations. Selon leur analyse, l’exclusion scolaire définitive, loin d’être exceptionnelle et réservée aux seuls faits graves, est régulièrement appliquée pour comportements jugés « difficiles » ou « inconvenants » dans les écoles. De plus, les principes de base, tels que les droits de la défense, de proportionnalité, de gradation des sanctions, ne seraient, selon eux, pas toujours respectés par les écoles. (Belga)

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