Le vol à voile menacé à Temploux, les clubs réclament leur part de l’espace aérien

(Belga) Les trois clubs de vol à voile installés sur l’aérodrome de Temploux, près de Namur, ont décidé de lancer une procédure légale à l’encontre de Belgocontrol, la Direction générale du Transport aérien (DGTA) et le cabinet du secrétaire d’Etat à la Mobilité, Melchior Wathelet, pour obtenir l’accès à l’espace aérien qui est nécessaire à leurs activités, menacées par l’extension des vols à l’aéroport de Charleroi, ont-ils annoncé mercredi.

Depuis plus de deux ans, ces clubs de vélivoles se sentent menacés dans leur existence même car ils se sont vu interdire par Belgocontrol l’accès à une tranche de l’espace aérien situé au-dessus et au sud de l’aérodrome et qui est indispensable pour la pérennité et la sécurité de leurs activités, ont-ils indiqué dans un communiqué adressé à l’agence BELGA. Selon eux, cet espace aérien « libre de toute route aérienne » et qui faisait l’objet depuis de nombreuses années d’accords et de procédures d’occupation écrites entre l’aéroport carolorégien, Belgocontrol et l’aérodrome de Temploux est désormais « confisqué » et « réservé à l’usage exclusif des utilisateurs commerciaux ». Les clubs de vol à voile se disent donc expropriés de fait, et sans ménagement, d’une petite part de ciel pourtant vitale pour la pratique de ce sport aérien, alors que les planeurs sont présents à Temploux depuis plus de 60 ans. Cette expropriation est, selon les adeptes du planeur opérant depuis Temploux, motivée par l’accroissement attendu ou spéculé du trafic aérien commercial utilisant l’aéroport de Charleroi-Gosselies. (MUA)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire