Le vaccin Gardasil diminue les risques d’apparition de verrues génitales

(Belga) Les jeunes femmes belges âgées entre 16 et 20 ans vaccinées avec le vaccin quadrivalent Gardasil contre le papillomavirus humain (HPV) (6, 11, 16, 18), présentent huit fois moins de risques de développer des verrues génitales que celles qui n’ont pas été vaccinées, relate lundi l’entreprise Sanofi Pasteur MSD, à l’origine de ce vaccin, sur base de trois études indépendantes.

Le papillomavirus humain est une famille courante de virus très contagieux qui peuvent provoquer, entre autres, le cancer du col de l’utérus. Près de 80% des adultes sexuellement actifs seront contaminés au cours de leur vie par le HPV et le risque d’y être exposé est plus élevé pendant l’adolescence et le jeune âge adulte. Cette infection passe souvent inaperçue, sans symptômes, et le virus HPV sera le plus souvent spontanément rejeté du corps par le système immunitaire au cours des deux années qui suivent l’infection. Les verrues génitales peuvent être les premières maladies relatives au virus HPV. On estime que 2 à 11% de la population sexuellement active en Europe ou aux USA a déjà été confrontée aux verrues génitales. D’autres maladies relatives au HPV, comme le cancer du col de l’utérus, ont besoin d’une longue période pour se développer. Le vaccin ne s’avérerait donc efficace qu’après une dizaine d’années après son administration. Depuis septembre 2011, le programme de vaccination de la Fédération Wallonie-Bruxelles donne accès gratuitement au vaccin contre l’HPV, aux jeunes filles qui fréquentent la 2ème année de l’enseignement secondaire. (NAJ)

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