Le trafic maritime, un facteur croissant de pollution de l’air à Hong Kong

(Belga) Son nom signifie « port aux parfums » mais Hong Kong est davantage réputée pour son air vicié dû aux usines, aux voitures et de plus en plus au trafic maritime, l’une des premières sources de pollution atmosphérique dans la mégapole chinoise.

Le gouvernement pourrait annoncer un tour de vis, la semaine prochaine, dans le cadre d’un plan général destiné à rendre l’air plus respirable dans cette ville visitée chaque année par plus de 400.000 embarcations de tout type. « Les navires produisent désormais plus de matières polluantes que ce que nous pensions et cela devient un problème majeur dont nous devons nous saisir », estime Simon Ng du centre d’études Civic Exchange. La détérioration de la qualité de vie pour ses sept millions d’habitants risque de faire perdre à Hong Kong son statut de centre financier et commercial international, au profit de sa concurrente Singapour par exemple, dit-il. La combustion de mazout de mauvaise qualité par les navires devrait avoir supplanté en 2012 les centrales thermiques et les chaufferies au palmarès des premières sources d’émission de dioxyde de soufre, poursuit Simon Ng. Le chef de l’exécutif hongkongais, Leung Chun-ying, élu l’an dernier, a fait de la lutte contre la pollution un des chantiers prioritaires de son mandat de cinq ans. Les écologistes le prendront au mot à l’occasion de son premier discours de politique générale la semaine prochaine. Les rejets toxiques sont responsables de la mort de 3.200 personnes chaque année à Hong Kong, selon une étude universitaire. (MUA)

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