Le service de renseignement militaire n’a jamais mené de cyberriposte

(Belga) Le Service général du renseignement et de la sécurité (SGRS) de l’armée belge dispose d’une capacité offensive de riposte en cas de cyberattaque mais n’en a jamais fait usage, a affirmé mercredi le ministre de la Défense, Pieter De Crem.

« Vous savez que le SGRS n’a pas encore fait usage de cette possibilité légale », a-t-il indiqué en commission de la défense de la Chambre. En vertu d’une loi du 30 novembre 1998, complétée par une autre datant du 4 février 2010, le SGRS a le droit « dans le cadre de cyberattaques contre les systèmes informatiques et connectiques militaires ou contre les systèmes que contrôle le ministre de la Défense territoriale, de neutraliser ces attaques et d’en identifier les auteurs, sans préjudice du droit de réagir immédiatement par une cyber-attaque propre conformément aux dispositions du droit des conflits armés ». Le service de renseignement de l’armée est désormais doté d’une cellule de « gestion de la cyberdéfense ». Le SGRS (alias département d’état-major renseignement et sécurité, ou Acos IS) a aussi entamé le recrutement de 10 spécialistes, a indiqué mercredi M. De Crem (CD&V), en réponse à une question de la députée Karolien Grosemans (N-VA). Ces 10 personnes s’inscrivent dans le cadre de l’opérationnalisation de la stratégie de la Défense en matière de « Cyber Defence », et ne feront pas partie du centre belge de cybersécurité (CCB), dont le Premier ministre Elio Di Rupo a annoncé la création en février dernier. (Belga)

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