Le redoublement épinglé par la Ligue des droits de l’enfant

(Belga) La Ligue des droits de l’enfant estime que le nombre de redoublements est toujours trop élévé en Belgique. En outre, la gestion politique en matière d’échec scolaire est une source d’inégalités, dénonce l’asbl vendredi dans un communiqué, en marge de la sixième Journée du refus de l’échec scolaire, qui aura lieu le lundi 23 septembre.

La Ligue des droits de l’enfant pointe du doigt les stratégies d’enseignement, qu’elle qualifie de « fabriques d’échecs », et dénonce le taux élevé de redoublement. En France, par exemple, ce mécanisme a été rendu exceptionnel dans un projet de loi en mars 2013. Contacté par l’Agence Belga, le cabinet de la ministre de l’Enseignement obligatoire, Marie-Martine Schyns, indique qu’interdire le redoublement n’est pas la solution. « Ce serait prendre le problème à l’envers », explique son porte-parole, Eric Etienne. Celui-ci insiste plutôt sur l’importance de s’attaquer aux causes du redoublement, comme les troubles de l’apprentissage (dyslexie, dyscalculie, etc.) par une prise en charge des élèves dès leur plus jeune âge et des stratégies d’enseignement globales. Selon le directeur de l’école Sainte-Véronique à Liège, Christian Modave, « le redoublement ne doit pas devenir automatique, mais il ne faut pas pour autant l’interdire ». En Belgique, un élève sur cinq est en retard scolaire à la fin du cycle primaire. Ce chiffre grimpe à un sur deux à la fin du secondaire. (Belga)

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