Le président du Niger qualifie le rapt des lycéennes d' »acte odieux » contraire à l’Islam.

(Belga) Le président du Niger Mahamadou Issoufou a « condamné avec fermeté » lundi à Maradi (centre-sud du Niger), l’enlèvement de plus 200 jeunes filles au Nigeria voisin par le groupe islamiste armé Boko Haram, y voyant un « acte odieux » contraire à l’Islam.

Le président Issoufou s’exprimait pour la première fois, lors d’une réunion axée notamment sur la sécurité à Maradi – ville frontalière du Nigeria – au sujet de l’enlèvement des jeunes filles dans le nord de ce pays voisin, il y a plus de trois semaines. Ce rapt a suscité un vif émoi au Niger où la religion musulmane est pratiquée par l’écrasante majorité de la population. « Ce qui se passe au Nigeria pays voisin nous enseigne sur les effets dévastateurs de l’ignorance et de l’obscurantisme, surtout quand ils (les membres de la secte Boko Haram) sont convaincus de posséder la quintessence du savoir notamment religieux », a expliqué le chef de l’Etat. « Nous condamnons avec fermeté cet acte odieux qui n’a rien à voir avec l’islam », a déclaré M. Issoufou qui a exhorté les responsables civils et militaires du pays invités à la réunion de Maradi, à « veiller à la bonne marche » des patrouilles militaires chargées « d’assurer la sécurité dans les villes et les campagnes ». La région pétrolifère de Diffa dans l’est nigérien a été le théâtre mardi dernier de violents combats entre l’armée nigérienne et des hommes lourdement armés de Boko Haram venus du Nigeria. (Belga)

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