Le parlement wallon s’apprête à approuver 10 bassins d’enseignement, formation et emploi

(Belga) Le parlement wallon s’apprêtait mercredi à adopter en soirée la subdivision des territoires wallon et bruxellois en dix bassins d’enseignement, de formation et d’emploi (EFE), malgré une délimitation aux confins du Hainaut et de Namur qui pose question jusque dans la majorité.

Ces dix bassins « EFE » (Brabant wallon, Wallonie picarde, Hainaut Centre, Hainaut sud, Huy-Waremme, Liège, Namur, Verviers, Luxembourg et Bruxelles) entrent dans la lignée des « bassins de vie » afin de mieux ajuster l’offre d’enseignement qualifiant et de formation professionnelle aux besoins de terrain. Ils visent aussi à harmoniser l’offre de formation entre opérateurs, en ambitionnant une meilleure utilisation des ressources humaines, des équipements et des bâtiments Actuellement, les découpages territoriaux ne correspondent pas entre Forem Conseil, Forem Formation, les comités subrégionaux d’emploi et de formation, du pilotage de l’enseignement qualifiant, de l’enseignement secondaire et de l’enseignement de promotion sociale. « Désormais, les zones d’enseignement secondaire et les zones d’enseignement de promotion sociale adoptent le même découpage géographique et cette cohérence se retrouve également avec les territoires sous-régionaux du Forem », a fait valoir le ministre-président Rudy Demotte. C’est effectivement le cas à six exceptions près, et des députés namurois se sont dès lors étonnés du découpage aux confins des provinces de Namur et du Hainaut, modifié entre les 2e et 3e lectures du gouvernement. Le chef de groupe cdH Maxime Prévot s’est ainsi interrogé sur l’association de plusieurs communes de la province de Namur au bassin Hainaut sud, à savoir Cerfontaine, Couvin, Philippeville, Viroinval et Walcourt. Certaines relèveront de Charleroi pour Forem Conseil et de Namur pour Forem Formation. Le député s’est toutefois gardé d’évoquer, comme il l’avait fait en commission, un « hold-up » territorial aux dépens du Namurois. Il a trouvé un relais dans l’opposition en la personne de la députée namuroise Anne Barzin (MR). En commission, M. Demotte avait indiqué que ces communes, consultées, avaient fait le choix repris par le gouvernement, qui est celui de leur bassin de vie naturel au sens de la mobilité. En plénière, il a répété que les limites des bassins de vie seront quoi qu’il en soit évaluées au bout de deux ans. L’accord de coopération entre la Région wallonne, la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Cocof bruxelloise doit sans surprise être adopté en soirée. (Belga)

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