Le Parlement européen accentue la concurrence dans la manutention aéroportuaire

(Belga) Les grands aéroports européens devront travailler avec trois opérateurs de manutention au moins, en vertu d’une proposition votée mardi au Parlement européen. Pour adoucir la transition vers cette concurrence accrue, les eurodéputés ont prévu des périodes de transition assez longues. Ce n’est ainsi pas avant 2024 que l’aéroport de Bruxelles-Zaventem devra s’ouvrir à un troisième opérateur.

Le seuil retenu a été considérablement relevé par rapport aux premières propositions: seuls les aéroports où transitent annuellement plus de 15 millions de passagers ou 200.000 tonnes de marchandises feront l’objet de la libéralisation. Il était question initialement de 5 millions de passagers et de 100.000 tonnes. Le nouveau texte est un compromis acceptable, selon l’eurodéputé belge Saïd El Khadraoui (sp.a), qui se félicite de progrès sur le plan des garanties sociales. Un opérateur qui obtiendrait un nouveau contrat sera ainsi obligé de reprendre les travailleurs du précédent gestionnaire. Cette clause interdit les licenciements et le remplacement par des travailleurs moins coûteux. Le compromis prévoit aussi des restrictions pour les sociétés qui ne respecteraient pas les conditions sociales et salariales. Il impose encore le respect des conventions collectives par les sous-traitants. La proposition doit maintenant faire l’objet d’un accord avec les Etats membres. (Belga)

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