Le parlement bruxellois donne son feu vert à la 4G dans la capitale

(Belga) Le parlement bruxellois a donné son feu vert vendredi à l’ordonnance autorisant le déploiement de la technologie 4G dans la capitale.

Dans l’opposition le MR et les FDF se sont abstenus en invoquant des motifs différents, de même que Sophie Brouhon (sp.a) et la députée Ecolo Dominique Braeckman, qui avait été à l’initiative de la norme précédente de 3 volts/mètre en Région bruxelloise qui a été jugée intenable pour l’ouverture au réseau 4G. L’ordonnance prévoit une norme globale d’émission de 6 volts/mètre et l’installation d’un comité d’experts indépendants chargé de remettre au gouvernement bruxellois un rapport annuel sur l’état de mise en oeuvre de l’ordonnance, son respect et ses impacts. Elle impose aussi la réalisation d’un cadastre des bâtiments publics afin de faciliter l’installation de nouveaux mâts nécessaires au respect de la norme; et un dialogue constant entre les riverains et l’administration via le site internet de Bruxelles Environnement et sa cartographie 3D des antennes GSM, a rappelé la ministre de l’Environnement, Evelyne Huytebroeck. Le chef du groupe MR, Vincent De Wolf, a justifié l’abstention libérale par le fait qu’au-delà de la reprise par la majorité d’une limitation identique à celle de la proposition qu’il avait lui-même déposée, l’ordonnance faisait l’impasse sur sa suggestion de création d’un fonds santé alimenté par une taxe de 100 euros par antenne et par an pour financer un mesurage des ondes reçues par les habitants. Via Emmanuel De Bock et de Didier Gosuin, les FDF se sont inquiétés quant à eux de la « précipitation » avec laquelle la majorité a agi dans ce dossier, « volant d’insécurité juridique en insécurité juridique ». Le texte améliore la situation mais n’anticipe nullement les évolutions futures du secteur du data mobile, ont-ils dit. Dans la majorité, on s’est par contre réjoui du nouvel équilibre trouvé pour donner, avec une norme qui reste stricte, un signal positif notamment vis-à-vis de l’Europe en permettant l’accessibilité à une technologie déjà disponible dans d’autres pays, sans écarter le principe de précaution. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire