Le pape opposé à « l’interprétation subjective » des écritures et attaché à la tradition

(Belga) Le pape François a exprimé vendredi son attachement au plein respect de la tradition de l’Eglise, seule habilitée selon lui à interpréter correctement les écritures, rejetant « l’interprétation subjective » de celles-ci, dans son premier discours devant la commission biblique du Vatican.

Dans cette intervention devant des « experts » –et non cette fois devant de simples fidèles, comme la plupart des discours du mois écoulé–, le pape jésuite s’est référé longuement pour la première fois à un texte du Concile Vatican II (1962/65), la constitution « Dei Verbum » (« le Verbe de Dieu ») sur le rôle de l’Eglise. Jusqu’à présent, contrairement à Benoît XVI, il avait très peu mentionné le Concile auquel il est le premier pape des dernières décennies à n’avoir pas participé. Cette omission avait surpris. « Le Concile, a-t-il martelé de sa voix douce, l’a rappelé avec une grande clarté: tout ce qui concerne le mode d’interprétation des écritures est soumis en dernière instance au jugement de l’Eglise, laquelle accomplit son mandat divin et le ministère de conserver et interpréter la parole de Dieu ». Pour le pape argentin, « il existe une unité indissoluble entre Sainte Ecriture et Tradition », qui sont « conjointes et communiquent entre elles », « formant d’une certaine manière une seule chose ». « La Sacrée tradition transmet intégralement la parole de Dieu (….) De cette manière, a-t-il expliqué, l’Eglise puise sa certitude sur toutes les choses révélées pas seulement dans l’Ecriture Sainte. L’une comme l’autre doivent être acceptées et vénérées avec des sentiments semblables de piété et de respect », a-t-il dit, dans un discours qui révèle un pape très respectueux de l’autorité de l’Eglise. (Belga)

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