Le nombre de bénéficiaires du revenu d’intégration sociale repart à la hausse

(Belga) Le nombre de bénéficiaires du droit au revenu d’intégration sociale repart actuellement en légère hausse alors qu’il s’était stabilisé au cours des 9 premiers mois de 2012. Il avait auparavant fortement progressé, la croissance du nombre mensuel moyen de bénéficiaires atteignant les 9 pc en 2009 avant de retomber à 4,8 pc l’année suivante, a indiqué vendredi Julien Van Geertsom, président du SPP Intégration sociale, au cours d’une conférence de presse.

Durant les 9 premiers mois de 2012, 104.333 personnes ont bénéficié d’un droit à l’intégration sociale. « La stabilisation observée durant cette période est liée à la diminution du taux d’augmentation du nombre de bénéficiaires du revenu d’intégration sociale dans les grande villes. Cette baisse résulte de l’amélioration du partage des données administratives entre le SPP Intégration sociale et l’ONEM qui permet un contrôle préventif, mais aussi du partage des informations entre nos services et l’office des étrangers pour les ayants-droits notamment issus de l’Union européenne », a détaillé le responsable. Selon ce dernier, le nombre de demandeurs d’asile et d’étrangers non inscrits au registre de la population bénéficiant d’aides financières tend lui aussi à se stabiliser après de fortes augmentations en 2010. « La bonne maîtrise de la crise de l’accueil a permis de passer d’une augmentation annuelle de 24,4 pc en 2010 à une augmentation de 1,2 pc en 2012 », a poursuivi M. Van Geertsom. Par ailleurs, « les efforts importants des CPAS ont permis d’amortir l’impact de la crise chez les jeunes », a ajouté le responsable alors qu’un tiers des bénéficiaires du revenu d’intégration sociale sont âgés de moins de 25 ans, soit 28.401 jeunes en moyenne par mois en 2012. « En temps normal déjà, le nombre de jeunes bénéficiaires évolue plus rapidement que celui des personnes plus âgées. Une tendance largement accentuée par l’impact de la crise économique », a expliqué le responsable. « Mais face à la menace évidente du chômage de longue durée, les CPAS ont redoublé d’efforts pour améliorer les possibilités d’insertion des plus jeunes, l’accession à un emploi rémunéré restant une des manières les plus sûres d’acquérir son autonomie », a-t-il conclu. (MUA)

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