Le MR fait sa rentrée sur les thèmes de l’enseignement et de la fiscalité

(Belga) A neuf mois des prochaines élections, le président du MR Charles Michel a placé dimanche, lors des Estivales de son parti à Chevetogne, l’enseignement et la fiscalité comme les principaux chevaux de bataille des libéraux pour la campagne qui s’ouvre.

Devant un peu plus de 1.500 mandataires et militants, le chef des réformateurs a dénoncé le « nivellement par le bas organisé depuis dix ans par la gauche » dans le domaine de l’enseignement et de l’éducation. Fustigeant les « règlements qui étouffent, qui suspectent les enseignants », Charles Michel s’est dit partisan pour l’avenir de l’octroi d’une plus grande liberté pédagogique pour les profs. Il a aussi répété son appel à abroger le décret Inscriptions qui règle l’attribution des places dans l’enseignement secondaire au profit d’un retour au libre choix de parents. Dénonçant enfin les « promesses en l’air » de la majorité actuelle en matière de rénovation et de construction de bâtiments scolaires, le patron des Bleus a défendu un plan de rénovation scolaire « qui respecte l’ensemble des réseaux, l’officiel, mais aussi le libre », a-t-il insisté. Un écho clair au récent plaidoyer de l’enseignement catholique à pouvoir bénéficier, face au boom démographique scolaire, d’un soutien financier public accru pour construire de nouvelles écoles. En matière de finances publiques, le président des réformateurs a réitéré dimanche son souhait d’organiser un « électrochoc de prospérité » en baissant les impôts. « Les rapports de l’OCDE montrent que la Belgique est le deuxième pays qui taxe le plus le travail », a-t-il scandé. Son objectif: une réforme fiscale de 5 milliards d’euros qui permettra, selon lui, de créer 100.000 emplois, et relancer ainsi l’économie. « Créer des emplois supplémentaires permettra aussi de stabiliser le financement de la Sécurité sociale », a-t-il aussi glissé. Devant ses troupes, Charles Michel a enfin pris trois engagements politiques clair pour l’avenir: ramener l’impôt des sociétés « autour de 23% », baisser l’impôt sur les bas et moyens salaires, et mettre fin au « système confiscatoire » en vigueur en matière de droits de donation et de succession. (Belga)

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