Le MR d’accord de taxer les plus-values sur actions résultant de la spéculation

(Belga) Le ministre du Budget Olivier Chastel (MR) a soutenu dimanche l’idée de taxer « lourdement » les plus-values sur actions résultant de la spéculation, mais s’est opposé à une mesure similaire touchant « l’épargnant qui soutient les entreprises ».

Pour déterminer qu’une plus-value est issue de la spéculation, le critère serait le délai de vente, a indiqué M. Chastel sur le plateau de Mise au point (RTBF), rejoint sur ce point par les ministres Paul Magnette (PS) et Melchior Wathelet (cdH). « On taxe lourdement ceux qui vendent (leurs actions) dans les jours qui viennent ou instantanément », a expliqué M. Chastel. Mais il a mis en garde contre une mesure similaire qui toucherait l’ensemble des plus-values sur actions. « Il ne faudrait pas dissuader l’épargnant belge qui soutient les entreprises, car c’est presque un devoir civique », a-t-il estimé. Outre les délais, il convient aussi de prendre en compte les moins-values, a fait observer M. Magnette, qui a rappelé par ailleurs les faveurs du PS pour un impôt sur la fortune (ISF) au-delà de 1,25 million d’euro, logement particulier et entreprise exclus. Opposé à l’ISF tout comme M. Chastel, M. Wathelet s’est en revanche dit favorable à une taxation de tous les revenus du capital « à taux raisonnables » et a insisté sur une taxation plus « verte ». L’Open Vld est le plus farouchement opposé à la taxation des plus-values sur actions et son vice-Premier ministre Vincent Van Quickenborne est allé jusqu’à en faire un enjeu de gouvernement. (PVO)

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