Le ministre-président flamand Kris Peeters prône une 7e réforme de l’Etat

(Belga) Le ministre-président flamand Kris Peeters (CD&V) a plaidé jeudi, à l’occasion d’une leçon inaugurale donnée à l’université de Gand, pour une septième réforme de l’Etat en Belgique, laquelle pourrait être préparée pour le nouveau Sénat, a-t-il suggéré.

Lorsque la sixième réforme de l’Etat aura été mise en oeuvre, le centre de gravité institutionnel résidera incontestablement auprès des entités fédérées du pays, a-t-il reconnu. Néanmoins, cette réforme de l’Etat n’est pas parfaite et devrait dès lors être suivie d’une septième, a-t-il défendu. Au cours de son intervention, M. Peeters a passé en revue les défis pour la Flandre. A ses yeux, ceux-ci se trouvent notamment au niveau institutionnel. « La sixième réforme de l’Etat n’est pas parfaite. Elle ne rencontre certainement pas toutes les demandes que nous (CD&V, ndlr) avions », a assuré le ministre-président flamand. Celui-ci n’a toutefois pas tracé les contours de la septième réforme de l’Etat qu’il appelle de ses voeux. Il n’a pas non plus dit si celle-ci pourrait faire l’objet d’un accord lors de la prochaine législature pour une mise en oeuvre lors du scrutin de 2019. Quant au futur Sénat, conçu comme le lieu de rencontre des entités fédérées, M. Peeters estime qu’il « est maintenant constitué comme il se doit ». Selon lui, ce Sénat pourrait déterminer si la prochaine réforme de l’Etat doit s’articuler autour du fameux article 35 de la Constitution, lequel précise que l’Etat fédéral n’est compétent que pour les politiques qui lui sont explicitement confiées. Le ministre-président flamand assure toutefois ne pas être partisan d’une Flandre indépendante. « Le cadre +Belgique+ est toujours un avantage », a-t-il ainsi assuré. (Belga)

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