« Le ministre doit assurer la pérennité du service public ferroviaire »

(Belga) La pérennité du chemin de fer en tant que service public doit être assurée et les clients doivent être replacés au centre des préoccupations de la SNCB, estime le Comité Consultatif des Usagers (CCU) auprès du groupe SNCB.

« Le service public doit mettre à la disposition de toutes les couches de population et dans toutes les régions du pays un transport ferroviaire de qualité », adresse dans un memorandum le CCU au ministre des Entreprises publiques. La société de chemins de fer doit « tendre vers la régularité, la vitesse, la sécurité et le confort », et ainsi offrir « une alternative attrayante et à part entière à la congestion du trafic ». Le Comité préconise de se tourner vers les nouveaux matériels légers et de renforcer la coordination avec le transport régional. « Le service public a subi de graves atteintes suite aux directives européennes et à la politique de suppression de services menée par la SNCB. » Le Comité demande au ministre de « prendre les mesures nécessaires pour arrêter le démantèlement du service public et assurer sa pérennité. » En ce qui concerne les investissements, le CCU réclame que le plan 2013-2025 soit revu et que la priorité soit donnée notamment à « l’amélioration des infrastructures, l’accélération des grands travaux, la modernisation du matériel roulant et l’amélioration du confort des points d’arrêt et des gares de petite et moyenne importance ». Au niveau de la ponctualité, le Comité demande qu’il « soit mis fin au calvaire quotidien des navetteurs, qui sont amenés à voyager dans des conditions indignes ». Enfin, le CCU réclame la réintroduction de liaisons transfrontalières comme le service Benelux, Mons – Valenciennes ou encore Hasselt-Maastricht. Le Comité rencontrera le nouveau ministre, Jean-Pascal Labille, à la fin du mois de mars. (JAV)

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