Le ministre Antoine parle d’une union sacrée autour du stade de Mons

(Belga) Le ministre des Sports André Antoine considère qu’il existe désormais une « union sacrée » entre niveaux de pouvoir pour aboutir à une réponse ce mois encore sur les travaux du stade Tondreau à Mons, où deux nouvelles tribunes sont projetées.

Interrogé lundi en commission du parlement wallon par les députés Jean-Luc Crucke (MR) et Manu Disabato (Ecolo), M. Antoine a souligné que la Région disposait d’une note d’intention, mais pas encore de cahier des charges, étape nécessaire pour une subvention de ce type via Infrasport. « Vu l’impatience » des acteurs du projet, la Région doit trouver une autre technique de subvention, sur laquelle le ministre planche actuellement. « Il faudra se montrer créatif », a commenté M. Antoine, pour ce projet de 19 millions d’euros (tribunes, chauffage et annexes) que le ministre du Budget n’envisage que sous forme de phasage. André Antoine assure « ne pas ressentir la moindre animosité » entre les acteurs du dossier, dans lequel s’investissent le bourgmestre faisant fonction Nicolas Martin (PS) et le Premier ministre Elio Di Rupo (PS), alors que le président du club, Dominique Leone a récemment démissionné de l’asbl Infrasport en signe de protestation. La Ville, selon M. Antoine, a en effet posé comme condition que M. Leone ne cède pas le matricule du club, consentisse à un audit financier et règle une dette à son égard. Jean-Luc Crucke a fait part de son scepticisme sur la capacité du club d’accepter ces conditions. Manu Disabato, quant à lui, ne voit toujours pas d’union sacrée ni de clarté dans ce dossier et enjoint à la Ville de reconnaître qu’elle n’a pas les moyens financiers de soutenir un tel projet. Le ministre a rappelé qu’il fallait tenir compte du fait que, même s’il devait être rétrogradé en division 2, le RAEC Mons préserverait ses droits télévisés pendant une année. (Belga)

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