Le Maribel social a généré 25.000 emplois en 15 ans

(Belga) L’introduction du Maribel social, il y a 15 ans, a permis la création de 25.000 nouveaux emplois, ont souligné jeudi les partenaires sociaux à l’occasion d’un événement commémorant les 15 ans du système et organisé à l’Université Saint-Louis à Bruxelles, en présence de la ministre des Affaires sociales, Laurette Onkelinx. Les partenaires sociaux plaident pour que le prochain gouvernement renforce encore le système.

Maribel, l’acronyme de « Model for Analysis and Rapid Investigation of the Belgian Economy », avait été mis en place à l’époque de la ministre Miet Smet (CD&V) en réponse à la « Colère blanche » du secteur du non marchand. L’idée était de réduire la pénibilité du travail dans le non marchand, via un allégement de la charge de travail par la création de nouveaux emplois. Le Maribel social donne le droit aux employeurs du non marchand de bénéficier d’une réduction forfaitaire de cotisations ONSS pour chaque travailleur qui, au cours d’un trimestre, preste au moins un mi-temps. Cette réduction forfaitaire n’est pas automatiquement versée à l’employeur. Concrètement, l’employeur verse la cotisation forfaitaire à l’ONSS et celle-ci est ensuite transférée dans les différents Fonds sectoriels Maribel social dans le cadre d’un principe de mutualisation. Par la suite, l’employeur peut se voir octroyer, par les Fonds Maribel social, une intervention financière dans la création de nouveaux postes de travail. Outre le Maribel social, un Maribel fiscal a été créé en 2009 qui prévoit une dispense de versement d’une partie du précompte professionnel de l’employeur dans le but là aussi de créer des emplois supplémentaires dans le secteur. Les partenaires sociaux se disent demandeurs d’un renforcement du système Maribel et plaident pour deux adaptations. « Les dotations des fonds sectoriels doivent être couplées à l’index et tenir compte de l’ancienneté », estime Yves Hellendorff, de la CNE. « De plus, nous voulons une harmonisation avec les baisses de charge appliquées dans le secteur privé », plaide pour sa part Luc Jaminé, directeur de la Verbond van Sociale Ondernemingen (Union des entreprises sociales). « Ils bénéficient actuellement d’une réduction de charges de 460 euros par trimestre alors qu’elle n’est que de 395 euros dans le non marchand. Cet écart doit être comblé ». (Belga)

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