Le Mali vote dans le calme pour désigner un nouveau président et sortir du chaos

(Belga) Les Maliens votaient dimanche dans le calme pour élire leur nouveau président, et devaient départager Ibrahim Boubacar Keïta et Soumaïla Cissé pour sortir leur pays de dix-huit mois de chaos.

Le début du vote à Bamako a été perturbé par de fortes pluies, mais tout semblait rentré dans l’ordre dans l’après-midi et de nombreux habitants de la capitale se rendaient aux urne. Les deux candidats, vétérans de la vie politique malienne, Ibrahim Boubacar Keïta dit « IBK », 68 ans, et Soumaïla Cissé dit « Soumi », 63 ans, ont appelé au « calme et à la sérénité » après avoir voté à Bamako. Dans les grandes villes et régions administratives du nord du pays, Gao, Tombouctou et Kidal, le vote se déroulait également sans incidents. A Tessalit, ville de la région de Kidal, berceau des Touareg et de leur rébellion où la participation avait été très faible au premier tour, la pluie a provoqué de fortes inondations il y a deux jours et les opérations de vote ont commencé « timidement ». Un réseau de quelque 2.000 observateurs maliens indépendants s’est réjoui dans un communiqué du bon déroulement du scrutin, notant cependant que moins de bureaux avaient pu ouvrir à temps en raison des fortes pluies dans les régions de Bamako, Koulikoro et Kayes (sud). Le second tour de la présidentielle de dimanche, deux semaines après un premier tour réussi le 28 juillet en dépit de craintes d’attentats jihadistes, doit rétablir l’ordre constitutionnel interrompu par un coup d’Etat militaire le 22 mars 2012, qui a précipité la chute du nord du pays aux mains de groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda. Le scrutin est surveillé par plusieurs centaines d’observateurs nationaux et internationaux. (Belga)

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