Le Ghana expulse 150 Chinois qui travaillaient clandestinement dans des mines d’or
(Belga) Plus de 150 ressortissants chinois ont été arrêtés au Ghana pour travail clandestin dans des mines et seront expulsés la semaine prochaine, sans être néanmoins poursuivis, a annoncé vendredi un responsable de l’immigration.
Ces 169 arrestations ont eu lieu le 1er juin dans plusieurs régions du pays, en particulier dans la région d’Ashanti (centre), une importante zone d’extraction d’or. Aucune réaction du gouvernement ghanéen ni de l’ambassadeur de Chine n’a pu être obtenue vendredi après-midi. Selon un porte-parole de la police régionale, « l’opération a été réalisée par l’Agence de sécurité nationale, non par la police ». Le Ghana, qui compte quelque 25 millions d’habitants, est le deuxième exportateur d’or d’Afrique, derrière l’Afrique du Sud. De très nombreux Chinois y travaillent dans des mines de petite dimension, après avoir traversé clandestinement les frontières du pays. La loi ghanéenne interdit aux étrangers d’être recrutés dans ces mines. Les arrestations des ressortissants chinois ont eu lieu un mois après le lancement par le président John Dramani Mahama d’une opération pour mettre fin aux exploitations minières illégales, où de nombreux accidents ont eu lieu ces dernières années. Ces dernières années, la Chine s’est efforcée d’être encore plus présente au Ghana, avec des résultats mitigés. La compagnie nationale pétrolière du Ghana GNPC a tenté en 2010 de s’allier avec le géant pétrolier chinois CNOOC pour acquérir des actions de la société américaine Kosmos qui a des intérêts dans le gisement pétrolier off-shore de Jubilee au Ghana. Kosmos a rejeté l’offre qui était de 3,7 milliards d’euros mais des sociétés chinoises se sont néanmoins introduites dans le secteur énergétique ghanéen. (Belga)
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