Le droit collaboratif, une alternative pour résoudre les litiges familiaux

(Belga) Le droit collaboratif, une alternative venue des Etats-Unis pour résoudre principalement les litiges familiaux, existe depuis cinq ans en Belgique. Quelque 200 dossiers ont été traités de cette manière dans la partie francophone du pays, avec un taux de réussite supérieur à 90%, ont souligné jeudi plusieurs avocats du Barreau de Bruxelles lors d’une conférence de presse.

La pratique du droit collaboratif est née il y a une vingtaine d’années aux Etats-Unis, sous l’impulsion d’un avocat usé par les frustrations et le stress liés aux confrontations dans les prétoires, explique Me Marina Blitz. Elle est ensuite arrivée progressivement en Belgique à partir de 2006. Le processus repose sur un état d’esprit, en l’occurrence la volonté sincère des parties de trouver un terrain d’entente, dans un climat de confiance et en créant une dynamique positive. Dans plus de 90% des cas, le processus aboutit à une « entente », rédigée par les avocats et signée par les parties. Les avocats présenteront ensuite, à la demande des parties, l’accord au juge compétent. « Le grand public doit savoir qu’une autre option que la confrontation existe et est possible », insiste Me Blitz. Concrètement, le processus se déroule durant quatre à huit rencontres en moyenne entre les parties. L’avocat reste le conseil de son client, mais il ne réfléchit pas en termes d’affrontement. Le processus collaboratif est né dans les conflits de couple, mais il s’applique également dans d’autres domaines. Actuellement, 280 avocats formés en droit collaboratif peuvent exercer en Belgique francophone, dont une centaine à Bruxelles. (Belga)

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