Le dossier « Standard » pourrait ne jamais être examiné par la justice

(Belga) Le procès « Standard », dans lequel sont inculpées une trentaine de personnes pour faux et usage de faux, blanchiment d’argent et simulation de rémunération, pourrait ne jamais avoir lieu, révèle vendredi la RTBF. Selon l’avocat d’un des inculpés, qui a confirmé l’information à Belga, un vice de procédure pourrait en effet entacher le dossier.

Le dossier « Standard », instruit par le juge d’instruction liégeois Philippe Richard, concerne une trentaine de personnes dont Luciano D’Onofrio, l’ancien homme fort du Standard, et les anciens directeurs du club, Pierre François, Alphonse Costantin et Pierre Delahaye. La justice leur reproche des irrégularités et des malversations commises lors de transferts de joueurs du Standard, notamment Ivica Mornar et Miljenko Mumlek. Le dossier est clôturé mais trois avocats avaient demandé des devoirs complémentaires qui ont été refusés. Ils ont interjeté appel mais l’un des avocats dénonce un vice dans la procédure. Il estime que le juge d’instruction n’a pas fait preuve de toute l’impartialité requise dans les libellés de demandes de commissions rogatoires. Le juge aurait fait part de ses convictions, bafouant ainsi le principe de la présomption d’innocence. Selon la RTBF, une dizaine de commissions rogatoires sont concernées et de nombreux documents obtenus lors de celles-ci pourraient être frappés de nullité. Toutes les parties ont été convoquées le 25 mars devant la chambre des mises en accusation de Liège pour évoquer le problème. (NEV)

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