Le dopage en Fédération Wallonie-Bruxelles reste un phénomène limité

(Belga) Les cas positifs de dopage – toutes disciplines sportives confondues – ne sont pas légion en Fédération Wallonie-Bruxelles, a assuré vendredi à l’Agence Belga le président de la Commission Interfédérale Disciplinaire en matière de Dopage (CIDD) André Stein. « Bien sûr, nous ne contrôlons pas partout et tout le temps, mais le phénomène reste limité », a-t-il affirmé. « Nous constatons même une légère tendance à la baisse. »

« Depuis 2008, et malgré un pic en 2009 – où 91 cas positifs avaient été recensés (6% des contrôles) -, la proportion moyenne de contrôles positifs oscille autour des 4% », explique M. Stein. « Les chiffres pour l’ensemble de l’année 2012 n’ont pas encore été publiés, mais à première vue, les cas positifs de dopage restent dans la même proportion que pour les années précédentes, avec une légère diminution », poursuit-il. On en compterait moins de 40, toutes disciplines sportives confondues. Au premier semestre, seuls 12 cas positifs avaient été relevés. Les sports les plus touchés par le phénomène sont le cyclisme, la boxe, l’escrime, le volley et le moto-cross. « Sans qu’aucune de ces disciplines ne soit majoritaire », précise le président de la CIDD. Parmi les substances les plus détectées, le cannabis est en tête, suivi des stimulants, stéroïdes anabolisants et diurétiques. Depuis l’entrée en vigueur, le 1er janvier 2012, du décret relatif à la lutte contre le dopage en Fédération Wallonie-Bruxelles, l’organisation des contrôles et procédures disciplinaires – confiée auparavant aux fédérations sportives – a été déléguée à la CIDD. Les contrôles concernent tant les professionnels que les amateurs. (MUA)

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