Le décès d’André Denys suscite une vive émotion dans le paysage politique flamand

(Belga) Le décès du gouverneur honoraire de Flandre orientale André Denys a suscité mardi matin une vive émotion dans le paysage politique flamand, où ce libéral était apprécié au-delà des rivalités politiques.

Fondé de pouvoir dans une entreprise familiale, André Denys, décédé lundi soir à l’âge de 65 ans des suites d’un cancer de la plèvre, s’était lancé en politique en 1977 comme conseiller communal à Zulte. Elu député en 1981, il a également siégé au Conseil flamand jusqu’en 1995 puis au parlement flamand, où il fut chef de groupe des libéraux (PVV) 15 ans durant. Il fut gouverneur de Flandre orientale de 2004 à janvier dernier. Le ministre-président flamand Kris Peeters (CD&V) a vu mardi en lui « la meilleure preuve que l’amitié existe aussi en politique ». Considéré en Flandre comme un gentleman de la politique particulièrement impliqué dans sa mission de gouverneur, André Denys a également suscité l’admiration pour son combat contre la maladie. « Je n’ai jamais rencontré un responsable politique qui remplissait sa tâche avec plus de compassion et d’amour qu’André Denys », a twitté la ministre flamande sp.a Freya Van den Bossche. Le député N-VA de Gand Siegfried Bracke a déploré la perte d’un « homme bon, un grand monsieur ». Le décès du « gouverneur à vélo », comme le qualifie son ami l’économiste Geert Noels en évoquant la passion du défunt pour le sport-roi en Flandre, a suscité aussi la réaction du Premier ministre Elio Di Rupo, qui a salué un « grand responsable politique qui rassemblait les gens ». Pour la présidente de l’Open Vld Gwendolyn Rutten, « le Flandrien n’est plus là, le dernier col fut de trop », a-t-elle écrit en prenant congé de ce « gouverneur du peuple », dont Stefaan Van Hecke (Groen) a pour sa part salué l’intégrité. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire