Le Conseil supérieur de la Santé plaide pour des échographies uniquement médicales

(Belga) Le Conseil supérieur de la Santé (CSS) a plaidé jeudi pour la réalisation d’échographies limitées aux seules fins de dépistage, de diagnostic et de suivi par des médecins et des techniciens dûment formés en échographie, durant la grossesse. A la demande de la ministre de la Santé publique, Laurette Onkelinx (PS), le CSS s’est prononcé, dans un avis, sur la sécurité des échographies prénatales médicales et non médicales.

En raison du recours de plus en plus large à ces échographies non médicales et leur popularité croissante, les experts en psychologie, toxicologie, génétique, radiation non ionisante, gynécologie et échographie du Conseil, appellent à la vigilance. Les échographies non médicales se définissent comme des « échographies de divertissement », « échographies-souvenirs », « échographies commerciales ou affectives », … Le CSS déconseille d’effectuer ce genre d’échos en raison des risques plus prononcés pour le foetus liés aux effets thermiques et mécaniques des ultrasons. « Pour obtenir une qualité d’image maximale, certaines parties du corps du foetus sont exposées plus longtemps aux ultrasons », explique le Conseil. Le Conseil souligne toutefois que « les ultrasons sont utilisés depuis plus de trente ans déjà à des fins médicales sans qu’aucun effet nocif évident ne se soit manifesté ». En outre, il ressort de l’analyse que « l’utilisation médicale limitée (occasionnelle) de cet examen, selon des règles d’utilisation bien établies, ne peut nuire au foetus ». Le CSS recommande par ailleurs d’effectuer des études complémentaires sur les effets biologiques des ultrasons utilisés pour les échographies « puisqu’il subsiste une certaine incertitude sur les effets à long terme et les expositions répétées et que la technologie est toujours en évolution ». (Belga)

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