Le Comité P fustige la gestion des données au sein de la police

(Belga) Personne à la police ne dispose d’une vue d’ensemble des données que possèdent les différents services en matière de terrorisme et d’extrêmisme, d’après les conclusions d’un rapport du Comité P, publiées lundi dans Het Laatste Nieuws et De Morgen.

Dans un rapport de 11 pages, le Comité permanent de contrôle des services de police fustige les échanges de données au sein de la police concernant le terrorisme, le radicalisme et l’extrémisme. « Il n’existe pas une seule instance capable d’avoir une idée précise de l’ensemble des informations contenues dans les bases de données en matière de terrorisme. Par ailleurs, une surveillance systématique des flux d’informations n’est pas effectuée », indique le Comité P. D’après le rapport, même le service central anti-terrorisme de la police fédérale ne dispose pas « d’une vue d’ensemble des données récoltées concernant des jeunes radicalisés ou d’autres organisations susceptibles de mener des actes terroristes ». Autrement dit, si la police judiciaire fédérale anversoise a des informations sur des combattants partis en Syrie, les service de Vilvorde spécialisés dans la lutte contre le terrorisme ne sont pas automatiquement mis au courant. Le Comité P s’étonne également que certaines informations secrètes entre les unités de la police judiciaire fédérale et le service central anti-terrorisme ne peuvent pas être échangées autrement que sur papier. (Belga)

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