Le chantier de la formation initiale des enseignants est ouvert

(Belga) « Le chantier fondamental de la réforme de la formation initiale est ouvert », a indiqué le ministre de l’Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt après que le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles eut approuvé jeudi définitivement une note d’orientation en la matière.

Ce plan de travail d’une vingtaine de pages avait été présenté une première fois au gouvernement fin janvier. Présentée à la commission de pilotage du système éducatif et aux différentes instances d’avis (Universités, Hautes Ecoles, Ecoles supérieures des Arts, et promotion sociale), la note a été adaptée par « des précisions » pour tenir compte des remarques des acteurs de terrain, selon le cabinet Marcourt. Les mesures proposées prennent appui sur l’évaluation qualitative et participative qui avait été menée par l’Université Saint Louis et rencontrent trois préoccupations majeures: renforcer la formation actuelle de tous les enseignants, redéfinir les finalités et les contenus de celle-ci, pour, à plus long terme en réorganiser la structure. Trois mesures figurent en priorité à l’agenda 2013-2014: l’information de tous quant au contenu de ce plan de travail et au processus de décision, la formation des formateurs et l’évaluation de leur propre formation. Les autres mesures sont quant à elles mises sur les rails, sous la vigilance du Comité permanent de suivi, chargé de veiller à la cohérence de la réforme. Différentes formules sont envisageables, allant de la formation initiale en 5 ans à une formation initiale en 3 ans complétée par un master (2 ans) en alternance ou un master par valorisation de crédits tout au long de la vie, deux noeuds du problème se situant par ailleurs dans le financement de cet allongement et son accessibilité. (Belga)

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