Le CDJ déclare deux nouvelles plaintes fondées à l’encontre de SudPresse

(Belga) Le Conseil de déontologie journalistique (CDJ) a jugé fondée la plainte déposée contre les journaux de SudPresse qui avaient publié une page, le 26 mars dernier, sur des produits de soin, pour homme et femme, de la marque Nivea. Selon le CDJ, cette page était présentée comme de nature journalistique mais elle était susceptible d’être en réalité de nature publicitaire. Le rédacteur en chef de SudPresse, Michel Marteau, n’a « aucun commentaire » à faire à ce sujet.

Le CDJ estime que la page publiée contient des éléments qui créent « une confusion manifeste aux yeux du public entre publicité et information journalistique, ce qui contrevient à la déontologie et porte atteinte à l’indépendance des journalistes et des rédactions. Que cette page précise n’ait fait l’objet d’aucune contrepartie commerciale directe n’élimine pas la confusion créée. » SudPresse n’a pas souhaité communiquer ni publier l’avis du CDJ dans ses colonnes. Le CDJ a aussi déclaré fondée une deuxième plainte contre l’édition régionale de SudPresse ‘La Meuse Luxembourg’ concernant la divulgation de la nationalité des agresseurs d’un homme dans un train. Le CDJ a déclaré que « l’information diffusée soulève la problématique de la violence qui n’a rien à voir avec la nationalité de ses auteurs. » La direction de ‘La Meuse Luxembourg’ a pris acte de la décision et a diffusé l’avis dans ses colonnes afin de couper court à toute polémique ultérieure. Enfin, deux autres plaintes ont été déclarées non fondées. L’une visait le mensuel Axelle pour un article sur les violences sexuelles dans l’est du Congo. Une plaignante reprochait une mise en cause trop générale à ses yeux des Hutus du Rwanda installés aux Kivu. Le CDJ a au contraire estimé que le traitement de l’information était correct dans cet article. L’autre concernait une erreur de chiffres dans un article, erreur corrigée par le journaliste dès qu’il en a eu connaissance. Un plaignant y voyait une faute dans la recherche de la vérité. Pour le CDJ, il ne s’agit que d’une erreur, à éviter certes, mais qui ne constitue pas une faute déontologique. (Belga)

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