Le cdH vise le décongestionnement autour de Bruxelles via un vaste plan de covoiturage

(Belga) Un système permettant à terme de voir les axes autoroutiers vers Bruxelles allégés de 20.000 voitures en heure de pointe tout en assurant un gain financier substantiel pour ses utilisateurs quotidiens, voilà le RECO (Réseau Express de Covoiturage) du cdH, présenté mardi au siège du parti et basé sur une étude du CEPESS, le centre d’études humaniste. Décrit comme une solution complémentaire au RER, le plan n’est actuellement que théorique et nécessiterait un budget de plus de 170 millions d’euros pour être mis en pratique. Son idée de base: créer un réseau de covoiturage organisé avec plateforme internet, bandes de circulation réservées aux heures de pointe et zones d’embarquement/débarquement.

« Bruxelles est une des villes les plus congestionnées au monde, et moins de 20% des voitures qui s’y rendent ou la quittent aux heures de pointe comptent plus d’une personne à bord », précise Benoit Lutgen. « En arrivant à convaincre un quart des ‘célibataires de la route’ (appelés autosolistes dans l’étude, NDLR) de covoiturer, nous pourrions réduire drastiquement les embouteillages, qui ont un impact économique et sanitaire néfaste sur la population. » Dans une première phase, une plateforme en ligne devrait être créée pour permettre des contacts en temps réel entre conducteurs et candidats passagers, avec possibilité de coter les profils des usagers et de payer en ligne, le « passager » devant s’acquitter de 0,12 euro/km, dont 0,065 reviendrait au chauffeur et le reste au gestionnaire du réseau et de la plateforme. La suite verrait la mise en place d’une déductibilité fiscale partielle ainsi que la création de bandes réservées et de points de rencontre. (Belga)

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